Bitcoin en chute libre : la BCE et la Suisse enfoncent le clou avec ces déclarations choc !

Finance Par Rémi C. -

Alors que le Bitcoin atteint des sommets historiques et que de plus en plus d'investisseurs particuliers se tournent vers les cryptomonnaies, les plus hautes instances bancaires européennes et suisses prennent fermement position contre leur intégration dans les réserves officielles. Une situation qui soulève des questions sur l'avenir de ces actifs numériques.

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Un rejet unanime des institutions financières

Les voix s'élèvent de toutes parts dans le monde bancaire traditionnel pour mettre en garde contre l'utilisation des cryptomonnaies comme réserve monétaire. Martin Schlegel, le nouveau président de la Banque Nationale Suisse (BNS), rejoint le chœur des sceptiques en pointant du doigt trois faiblesses majeures : une volatilité excessive, un manque de liquidité et des problèmes de sécurité inhérents à leur nature logicielle. Comme rapporté par les journaux du groupe Tamedia, il considère que les cryptomonnaies ne remplissent tout simplement pas les critères essentiels "d'une bonne monnaie".

Des arguments qui font mal au Bitcoin

La position de la BCE, exprimée par son conseiller Jürgen Schaaf, est encore plus tranchée. Selon Cointribune, il affirme qu'il n'existe "pas de véritable nécessité économique" pour le Bitcoin, le comparant défavorablement aux réserves stratégiques de matières premières comme le pétrole ou le gaz. Cette déclaration intervient dans un contexte où le Bitcoin a récemment chuté sous la barre des 80'000 dollars, perdant plus de 25% depuis son dernier record.

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source: Google Finance

Un phénomène de niche qui inquiète

Malgré l'engouement médiatique, les experts relativisent l'importance des cryptomonnaies dans l'économie mondiale. D'après la BNS, avec une capitalisation totale d'environ 2000 milliards de francs, l'ensemble du marché crypto reste marginal comparé au système financier traditionnel. Cependant, comme le rapporte la RTS, les institutions bancaires ne craignent pas la concurrence des cryptomonnaies, considérant le franc suisse plus attractif que jamais.

Une lueur d'espoir à l'horizon ?

Toutefois, quelques voix dissidentes émergent au sein du système bancaire. Notamment celle d'Aleš Michl, gouverneur de la Banque nationale Tchèque, qui préconise d'étudier le Bitcoin plutôt que de le craindre. Par ailleurs, les États-Unis sous Donald Trump semblent adopter une approche plus ouverte, avec la création d'un groupe de travail dédié à l'étude des réserves stratégiques en cryptomonnaies, laissant entrevoir une possible évolution des mentalités dans les années à venir.